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#101 : L'original

La conquête de l'Ouest, un rêve devenu réalité pour les visiteurs du parc d'attraction "Westworld".  Mais ce parc n'est pas n'importe lequel, des androïdes à l'apparence humaine ont été crée dans le seul but de divertir et de dépayser les clients. Ces derniers, fascinés par l'illusion d'un retour vers le passé, laisse libre court à leur pires fantasmes.
Mais ce beau rêve est mis à rude épreuve quand une mise à jour, nommée les rêveries,  poussent des androïdes à adopter des comportements anormaux.

> En plus : les photos promotionnelles

Popularité


4.12 - 17 votes

Titre VO
The Original

Titre VF
L'original

Première diffusion
02.10.2016

Première diffusion en France
03.10.2016

Vidéos

Westworld - 1.01 - Fin de l'épisode

Westworld - 1.01 - Fin de l'épisode

  

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Photo de l'épisode #1.01

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Diffusions

Logo de la chaîne RTS Un

Suisse (inédit)
Lundi 03.10.2016 à 22:45

Logo de la chaîne HBO

Etats-Unis (inédit)
Dimanche 02.10.2016 à 21:00
1.96m / 0.8% (18-49)

Plus de détails

Scénaristes : Lisa Joy & Jonathan Nolan
Réalisateur : Jonathan Nolan

 -----

Cast principal & réguiliers :

Evan Rachel Wood ... Dolores Abernathy
Anthony Hopkins ... Dr. Robert Ford
Ed Harris ... L'Homme en noir
Thandie Newton ... Maeve Millay
Jeffrey Wright ... Bernard Lowe
James Marsden ... Teddy Flood
Luke Hemsworth ... Ashley Stubbs
Sidse Babett Knudsen ... Theresa Cullen
Shannon Woodward ... Elsie Hughes
Simon Quarterman ... Lee Sizemore
Rodrigo Santoro ... Hector Escaton
Angela Sarafyan ... Clementine Pennyfeather
Ingrid Bolsø Berdal ... Armistice
Ptolemy Slocum ... Sylvester
Leonardo Nam ... Felix Lutz
Louis Herthum ... Peter Abernathy
Steven Ogg ... Rebus
Jeff Daniel Phillips ... Tenderloin
Brian Howe ... Sheriff Pickett
Demetrius Grosse ... Adjoint du shérif Foss
Bradford Tatum ... Barman/Nouveau Abernathy

Guests :

Michael Wincott ... Vieux Bill
Eddie Rouse ... Kissy
Kyle Bornheimer ... Clarence
Lena Georgas ... Lori
Currie Graham ... Craig
Timothy Lee DePriest ... Walter
Trevante Rhodes ... Un client
Micky Shiloah ... Un client
Keller Worthman ... Un client
Olivia May ... Une des prostituées
Jackie Moore ... Une des prostituées
Alex Marshall-Brown ... Une des prostituées
Jeffrey Muller ... L'homme dans le train
Brook Kerr ... La femme dans le train
Bradley Snedecker ... Un passager
Patrick Quinlan ... Un passager
Bianca Lopez ... L'auditrice
Joshua Sawtell ... Le controlleur

Dans un noir complet de l’un des laboratoires de Delos, Dolores Abernathy est assise nue avec du sang. La lumière s’allume, et une voix demande à l’hôte de décrire le monde dans lequel elle vit. Au fur et à mesure de sa réponse, celle-ci se lève de son lit dans le ranch de sa famille pour commencer sa journée.

Pendant ce temps, Teddy arrive dans la ville de Sweetwater. Il se dirige vers le saloon, le Mariposa Saloon. Il y entre et discute quelques minutes avec Clementine Pennyfeather qui lui propose ses faveurs. Au travers de la vitre, il aperçoit Dolores sortant d’un magasin. Il s’approche d’elle, ramasse la boite qu’elle a faite tomber, et ils se câlinent tous les deux, contents de s’être retrouvés. Ils décident de monter à cheval et partent dans les douces collines de Sweetwater. Ils s’arrêtent devant un troupeau de bêtes, et Dolores explique à Teddy comment cela se fait qu’un animal parvienne à faire suivre tous les autres.

En rentrant au ranch des Abernathy, Teddy et Dolores entendent coups de feu. Teddy décide de s’y rendre et découvre Peter Abernathy, le père de Dolores, mort. Teddy tire sur les bandits, mais il est trop tard pour sauver la mère de Dolores. Un homme mystérieux en noir s'approche de Dolores alors qu'elle souffre. La saluant par son nom, il lui dit qu'ils se connaissent depuis 30 ans. Cependant, elle ne semble pas le reconnaître. Teddy tente à plusieurs reprises de tirer, mais les balles ne semblent avoir aucun effet sur l’homme. Ce dernier prend Dolores et la tire après lui. Teddy n’arrêtant pas de tirer, L’Homme en Noir le tue.

Le lendemain, matin, Dolores commence sa journée dans son lit. Teddy monte de nouveau dans le train. Les deux sont inconscients de l'horreur de la nuit précédente. Dans les laboratoires de Delos, les employés affinent et programment les êtres qui peuplent le parc. Dans l’une des salles Elsie analyse Clementine, une des filles de Maeve. Avec Bernard, ils remarquent les "rêveries", des gestes nouvellement programmés pour rendre Clementine plus réaliste.

Theresa Cullen avertit Bernard qu’un hôte est actif dans les chambres froides, où les hôtes désaffectés sont stockés. Bernard et le chef de la sécurité, Stubbs, descendent pour découvrir ce qu’il se passe, arrivé à l’étage concerné, il retrouve un sous-sol inondé rempli d'hôtes nus désactivés, alignés dans des rangées désordonnées. Ils regardent le directeur du parc Robert Ford qui discute avec un hôte nommé Bill, qui semble être la source de la perturbation. Ford se souvient des premiers jours du parc et ordonne à Bill de se coucher.

Dolores et Teddy commencent leur journée à nouveau. Teddy aperçoit Dolores, mais est intercepté par un invité qui le reconnaît d'un voyage précédent. Dolores laisse tomber sa boite de conserve, et cette fois-ci, L’homme en Noir la lui ramasse. Il lui dit qu'il a d'autres projets pour le soir, et se joint à la table de poker du Mariposa Saloon.

Un couple invité rejoint le shérif pour une chasse à l’homme afin de retrouver Hector Escaton qui aurait tué le marshall dans les collines. Lors de leurs recherches, le shérif bug et se met à balbutier. Bernard effectue le diagnostic de l'hôte. Theresa envisage de faire revenir les différents hôtes dernièrement mis à jour, mais Lee Sizemore s’énerve, avançant le fait que cela provoquera un désordre dans les histoires du parc. Bernard garantit alors Cullen que le code principal de l’hôte est intact, qu’il n’est pas capable de nuire à un visiteur.

Un groupe de célibataires apprécient certaines des offres salines du parc, avec Teddy qui leur sert de guide. À travers le parc, Dolores peint au bord de la rivière et est approchée par une famille. Le fils avance, Dolores est perplexe quand ce dernier lui demande si elle est réelle. Perturbée, elle dit devoir rentrer. Peter Abernathy découvre une photo dans la saleté alors qu’il rentrait son troupeau. Il la montre à sa fille, mais celle-ci ne semble pas comprendre l’image.

Sizemore tente de s'excuser auprès de Theresa, et admet qu'il aurait été préférable qu’il n’y ait jamais eu de mises à jour. Il lui révèle qu'il sait que la direction a d'autres intérêts dans le parc, tout en satisfaisant les désirs des invités. Il lui propose son soutien, mais cette dernière ne semble pas intéressée, le trouvant intelligent, mais pas assez.

Elsie dit à Bernard qu'il y a un problème sérieux avec l'un des hôtes et ils trouvent Walter, l'hôte qui a tué Abernathy dans son ranch, au milieu d'un massacre horrible non-scénarisé dans son récit. Theresa exige que tous les hôtes mis à jour soient rappelés, et Bernard annonce à Ford la nouvelle.

Kissy le croupier du Mariposa Saloon après avoir été fouillé par le barman est saisi par L’Homme en Noir qui l’égorge. Plus tard dans les collines, il lui prévient qu’il ne lui reste plus que trois litres de sang et lui demande comment participer au jeu du labyrinthe. Cependant, Kissy affirme ne pas être au courant de ce qu’il cherche.

Quand Dolores se réveille, elle découvre son père, toujours sur le porche, regardant la photo. Il balbutie comme le shérif, prend brusquement Dolores et l'avertit du danger à venir. Paniquée, elle se rend à la ville pour trouver un médecin.

En tentant de combler les trous narratifs qui seront laissés par les hôtes rappelés, Lee informe l'équipe qu'il a retravaillé le récit pour que Hector arrive plus tôt en ville. Un groupe de cavaliers mystérieux arrivent à Sweetwater. Ils cambriolent le Mariposa et tuent l’adjoint du shérif ainsi que les habitants. Teddy est pris dans le feu croisé pour aider Dolores et les hommes de Hector volent le coffre-fort du saloon. Hector commence son discours quand lui ainsi que son amie, Armistice sont tués par un invité. Après les évènements, Elsie vient chercher les derniers hôtes.

Durant son interrogatoire, Peter Abernathy démontre un comportement anormal. Ford analyse Peter, qui reproduit et récite les lignes d'une construction antérieure. Bernard reconnaît le danger pour les hôtes d'accéder à leurs souvenirs et se rend compte qu’il serait préférable de le mettre au rebut. Pendant ce temps, L’Homme en Noir part avec le scalpe de Kissy, où un labyrinthe est dessiné. Dolores quant à elle continue son entretien avec Stubbs, affirmant que son code principal est intact en promettant qu'elle ne nuira jamais à une personne vivante. Le lendemain, matin, sur le ranch, une mouche se pose sur elle et la jeune femme la tue.

Source : HBO

[Dans un noir complet.]

Bernard Lowe : Réactive-la.

[Doroles est assise dans un laboratoire, les lumières commencent à s’allumer.]

Bernard : Est-ce que tu m’entends ?

Doroles Abernathy : Oui, excusez-moi, je ne suis pas tout à fait moi-même.

Bernard : Ne me parle pas comme à un visiteur. Tu sais où tu es ?

Doroles : Dans un rêve.

Bernard : C’est exact Dolores, tu es dans un rêve. As-tu envie de te réveiller de ce rêve ?

Doroles : Oui. J’ai affreusement peur.

Bernard : Tu n’as aucune raison d’avoir peur si tu sais répondre à mes questions. Tu comprends ?

Doroles : Oui.

Bernard : Bien, commençons. As-tu déjà remis en question la nature de ta réalité ?

[Doroles se réveille dans son lit dans le ranch de son père qui se trouve être sur la terrasse.]

[Voix-off - Doroles : Non.

Bernard : Dis-nous ce que tu penses de ton monde.

Doroles : Il y a des gens qui choisissent d’en voir que la laideur, le désordre. Je veux en voir la beauté.]

Dolores : Bonjour Papa, bien dormi ?

Peter Abernathy : Pas trop mal. Tu vas fixer sur la toile un peu de la beauté qui nous entoure.

Doroles : J’aimerais bien.

[Voix-off - Dolores : Je veux croire que nos jours s’écoulent selon un certain ordre, qu’ils ont un but.]

[Bernard parle en même temps que Teddy arrive par le train. – Musique de piano]

Bernard : Que penses-tu des visiteurs ?

Dolores : Vous voulez dire les nouveaux arrivants ?

Visiteur #1 : Oh, le premier pot, j’ai joué au petit ange. J’étais avec ma famille, on a été à la pêche, chercher de l’or dans les montagnes.

Visiteur #2 : Et la fois d’après ?

Visiteur #1 : Je suis venu seul. Là, je suis devenu barbare. J’ai vécu les deux semaines les plus formidables de ma vie.

[Voix-off - Doroles : J’aime me souvenir de ce que m’a appris mon père. Un moment ou à un autre, nous sommes tous de nouveaux arrivants dans ce monde].

[Le train arrive en garde].

Homme : Reculez-vous, le train rentre en gare.

[Voix-off - Doroles : Les nouveaux arrivants cherchent la même chose que nous, un endroit où vivre libre, où aller chercher ses rêves, un endroit aux possibilités infinies.]

Femme : Oh regarde c’est incroyable.

Homme : Pour le prix que ça coute, ça intérêt.

[Teddy sort du train et se balade en ville.]

Shérif Pickett : Cette saloperie de meurtrier qui s’appelle Hector Escarton a descendu le marshal. Il est caché quelque part dans les montagnes. [Voyant Teddy] Hey monsieur ! Vous avez l’air d’être le genre d’homme à relever les défis.

Teddy Flood : Pas aujourd’hui shérif. Toutes mes excuses.

[Teddy rentre dans le Mariposa Saloon et se dirige vers le bar.]

Teddy : Whisky sec.

Barman : Vous voulez quoi à mon whisky ?

Teddy : Il va s’éventer dans sa bouteille.

Clementine Pennyfeather : T’es nouveau ? Tu as l’air bien propre sur toi, si tu veux je te ferai un petit prix.

Teddy : Je veux pas vous vexer mais j’aime mieux conquérir les faveurs d’une femme que de les payer.

Maeve Millay : Elles te font payer d’une façon ou d’une autre, chéri. Mais avez nous ça coute jamais plus que ce qui est affiché sur la porte.

[Teddy voit Doroles sortir d’une boutique à travers la vitre. Il la rejoint.]

[Voix-off - Bernard : Ressens-tu parfois qu’il y a des incohérences dans ton monde ? Des répétitions ?

Doroles : Je sais que toutes les vies ont leur rituel, la mienne n’est pas différente, pourtant je continue à trouver fascinante l’idée d’un jour à l’autre le cours de ma vie peut basculer à la suite d’une seule rencontre.]

Teddy : Je ne fais que passer mais j’essaye d’avoir l’air galant.

Doroles : Vous êtes revenu.

Teddy : Comme je vous l’avais dit. Je vous raccompagne ?

Doroles : Il faut voir, vous pourrez me suivre ?

Teddy : Peut-être si je vais chercher mon cheval.

Doroles : Dépêchez-vous d’y aller alors.

[Après une balade à cheval, ils s’arrêtent devant un troupeau de bêtes.]

Teddy : Que c’est beau. J’ai jamais compris comment on les fait tous aller dans la même direction.

Doroles : (Rires) : J’oublie toujours que vous êtes habillé comme un cow-boy mais que ça s’arrête là. Vous voyez le grand mal ?

Teddy : Oui.

Doroles : C’est lui le meneur. Où qu’on l’emmène, les autres bêtes vont le suivre.

Teddy : Comment choisissez-vous ?

Doroles : Ce sont des choses que l’on sait. Comme je savais que vous reviendriez.

Teddy : Je suis si prévisible que ça.

Doroles : (Rires) : Nous avons chacun notre chemin. Le vôtre vous ramène vers moi. Je sais que tout ce qui doit arriver arrivera. Comme je sais aussi que mon père ne verra pas votre retour d’un bon œil.

[Ils arrivent chez Doroles et entendent des coups de feu.]

Doroles : Père les aurait enfermées à la nuit tombée (en parlant de bêtes qui se promènent). Oh, ohh, ohh !

Teddy : Surtout ne bougez pas.

[Teddy part vers le ranch, pendant ce temps-là, des bandits attaquent les Abernathy.]

Rebus : T’as vraiment rien d’autre que du lait dans ton trou pourri vieil homme ?

Peter : Vas-y tire, je suis pas pressé de me retrouver devant le juge suprême. Mais je suis persuadé qu’il me fera meilleur accueil qu’à toi salopard.

[Rebus le tue.]

Rebus : Bah si y a pas autre chose que du lait.

Bandit : Ce qui est dommage c’est que t’aies flingué la vieille avant qu’on puisse en profiter.

Rebus : Te gêne pas, elle est encore suffisamment chaude, personne t’en voudra.

[Teddy siffle et tire sur Rebus ainsi que sur son sbire.]

[Voix-off - Bernard : Une dernière question Dolores : Si je te disais que tu te trompes, qu’il n’y a pas de rencontre fortuite, que toi et tous ceux que tu connais ont été conçus pour satisfaire les désirs des gens qui payent pour visiter ton monde.]

Doroles : Papa ! Papa ! Réponds ! Nonnn !

[Voix-off - Bernard : Les gens que tu appelles les nouveaux arrivants...]

L’Homme en Noir : On se retrouve. Ton papa ne s’est pas beaucoup défendu. J’ai l’impression qu’il perd la main

[Doroles prend l’arme de son père.]

Doroles : Tu vas le suivre où il est parti espèce d’ordure.

[L’homme frappe Doroles.]

L’Homme en Noir : C’est pas des façons de parler à un vieil ami. Ca fait trente que je viens ici et pourtant tu te souviens toujours pas de moi hein. Après tout ce qu’on a vécu ensemble. Ils t’ont donnée un peu plus de caractère Dolores. C’est absolument charmant.

Teddy : Ne la touchez pas !

L’Homme en Noir : Oh, Teddy ! Ils t’ont appris de nouveaux tours ? Tu sais t’asseoir maintenant ? Tu donnes la patte ? Tiens je vais peut-être te laisser tirer en premier. Si on réfléchit bien, on a tous droit à un jour de chance.

Teddy : Pour parler, vous êtes très fort. Et pour tirer ?

[Les deux hommes s’affrontent, Teddy touche L’Homme en Noir en premier mais la balle ne lui fait aucun effet, il recommence mais ça ne fonctionne pas.]

[Voix-off - Bernard : Si je te dis que tu ne peux pas faire de mal aux nouveaux arrivants, alors qu’eux peuvent faire tout ce qu’ils veulent.]

L’Homme en Noir : J’ai jamais compris pourquoi ils liaient les destins de certains d’entre-vous. Je trouve ça cruel. Et je me suis rendu compte qu’il n’y a pas de plaisir s’il n’y a pas de perdants. Ce qui veut dire que tu existes pour être le perdant.

[Teddy prend son arme pour tirer sur l’homme.]

L’Homme en Noir : Je vais t’aider mon gars.

[Teddy s’agenouille.]

L’Homme en Noir : Viens par-là ma belle

Dolores : Nooon ! Oh noon ! Noon ! Teddy, Teddy !

[Teddy tire à nouveau sur l’homme.]

Dolores : Non ! Non par pitié ne lui faites pas de mal, je ferai tout ce que vous voulez.

L’Homme en Noir : J’ai pas payé ce prix-là pour que ce soit facile.  Je veux que tu me résistes.

Teddy : Je vous interdis de la toucher.

[L’homme tire et tue Teddy.]

L’Homme en Noir : Oh putain, qu’est-ce que c’est bon d’être revenu. Allez, on va fêter ça.

[Dolores hurle.]

Dolores : Nooon ! Nooon ! Nooon !

[Voix-off - Bernard : Les choses que je t’ai dites, peuvent-elles changer ta manière de voir les nouveaux arrivants Dolores ?

Dolores : Non, bien-sûr que non. Nous aimons tous les nouveaux arrivants. Chaque nouvelle rencontre me rappelle la chance d’être en vie et à quel point ce monde peut être beau.]

[Musique de piano – Doroles se réveille dans son lit et Teddy est dans le train].

Femme #1 : Ils ont l’air tellement vrais. Regarde celui-là, il est parfait.

Femme #2 : La perfection m’ennuie, je préfère les têtes de sales types.

[Laboratoires de Delos : Elsie Hugues est avec Bernard et Clementine.]

Bernard : T’as vu ça ?

Elsie Hugues : Quoi ?

Bernard : Une seconde, elle va le refaire.

Elsie : Son doigt ? C’est pas standard ?

Bernard : Je l’ai remarqué hier soir. J’ai regardé dans la mise à jour, c’est une toute nouvelle famille de geste.

Elsie : Si c’est pas nous qui l’avons ajoutée, alors qui…

Bernard : Ford. Il revoit encore toutes les mises à jour avant qu’on les mette en place. Il a sûrement dû les implanter sans le dire à personne. Il les appelle les rêveries. Les anciens gestes n’étaient que des mouvements génériques, ceux-ci sont liés à des réminiscences spécifiques.

Elise : Comment ? Les souvenirs sont purgés à la fin de chaque boucle narrative.

Bernard : Mais ils existent encore en attendant d’être écrasés. Il a trouvé le moyen d’y accéder comme un… subconscient.

Elsie : Une putain à la conscience insondable. Tous les hommes en rêvent.

Bernard : Ce sont des détails infimes qui les rendent crédibles. Ils font que les visiteurs en tombent amoureux.

[Bernard reçoit une alerte.]

Bernard : Excuse-moi

[Bernard sort, Elsie embrasse Clementine].

[Bernard se rend à la salle de contrôle.]

Ashley Stubbs : On a vérifié nos caméras vidéos…

Bernard : Il y a un problème ?

Theresa Cullen : On a détecté de l’activité non-planifiée. A l’évidence, l’une de tes créatures à la bougeotte.

Bernard : Dans le parc ?

Theresa : Non, c’est au niveau 83, les chambres froides. Il faut être prudent, envoyez une équipe d’interventions. Tenue de protection.

Ashley : Je m’en charge personnellement.

Bernard : Je crois que les déguisements vous amusent au-moins autant que les visiteurs. Vous ne risquez rien avec les hôtes, ils sont ainsi conçus.

Ashley : J’imagine que vous n’avez pas d’enfants Bernard.

Bernard : Non.

Ashley : Si vous en aviez, vous seriez qu’ils se rebellent tous un jour ou l’autre.

Theresa : Il faut les excuser d’être un peu sur les nerfs. A chaque fois que ton équipe sort une nouvelle mise à jour, il y a une possibilité de défaillance majeure.

Bernard : Il n’y a pas de mise à jour pour les hôtes en chambres froides, et le parc n’a connu aucune défaillance majeure en trente ans.

Theresa : Donc, elle ne serait tardée.

Bernard : Je vais y aller aussi. Si c’est l’un des miens, je peux leur être utile. Ce sont les tiens tant qu’ils fonctionnent Bernie. Après, ce sont les miens.

[Ashley et son équipe ainsi que Bernard descendent au niveau des chambres froides, armés.]

Ashley : Le système de refroidissement est en panne depuis des semaines. Ca va sentir la rose là-dedans. Restez en retrait ça vaut mieux.

Bernard : Quand est-ce qu’ils vont le réparer ?

Ashley : Le service de gestion du bétail a d’autres priorités. Et puis, après tout, personne ne s’est plaint.

[Les gens rentrent et se rendent au fond d’une pièce, suivant la voix d’un homme. Ils y trouvent Ford.]

Bill : Je bois à la fille du music-hall. Elle te piquera ton oseille et boira ta gnoule.

[Ashley sort son arme.]

Bernard : Arrêtez ! A moins que vous vouliez désactiver le boss.

Bill : C’est pas un pêché si elle a plus sa fleur. Elle a toujours le buisson qui portait sa fleur.

Robert Ford : A ça je lève mon verre.

Bill : Du vrai tord boyau. Ils le font plus comme autrefois

Robert : Ils ne font plus rien comme autrefois.

Bill : Vous avez raison, les bons hommes non plus. J’en ai vus des drôles dans ma chienne de vie.

Robert : Plus que tu ne crois.

Bill : (Rire) : Si on buvait à la fille du music-hall.

Robert : On ferait peut-être mieux de boire à un profond sommeil sans rêve.

[Ford aperçoit Bernard à la porte.]

Robert : Notre vieux Bill a toujours su écouter. C’est le deuxième hôte que nous ayons construits. Vous étiez déjà chez nous Bernard ou était-ce avant votre temps ?

Bernard : Malheureusement, ils avaient presque tous été mis hors service avant mon arrivée.

Robert : Ils n’arrêtaient pas de se répéter, ils tombaient en panne sans arrêt, une simple poignée de main suffisait à les trahir. Tu iras te remettre à ta place, n’est-ce pas Bill ?

Bernard : J’ai vu les nouveaux gestes, les rêveries. C’est magnifique. Le chemin que vous avez fait depuis ce temps-là à aujourd’hui, c’est impressionnant.

Robert : Le mot est bien choisi.

[Dans le ranch des Abernathy, Dolores sort de chez elle et passe devant son père sur la terrasse.]

Dolores : Bonjour Papa, bien dormi ?

Peter : Pas trop mal. Tu sors saisir quelques images de la beauté qui nous entoure ?

Dolores : J’aimerais bien. Mais j’ai des courses à faire avant.

Peter : Assures-toi de rentrer avant la nuit. Le bandit qui a flingué le marshal est toujours caché là-haut dans les collines.

Doroles : Tu sais, je ne suis plus une enfant, tout ira très bien.

Peter : Quand j’étais un homme de loi…

Doroles : Oui papa, je sais tout ce qu’il y a eu quand tu étais un homme de loi. Je connais toutes tes histoires et tous mes prétendant les connaissent aussi.

Peter : Je sais comment pensent les garçons. Il fut un temps où j’ai été comme eux. Un chenapan qui buvait et qui faisait toutes sortes de bêtises.

Doroles : Qu’est-il donc devenu ce vaut rien cent fois mille lois.

Peter : Il a disparu le jour où je suis devenu ton père. Je suis comme je suis grâce à toi et je ne veux pas qu’il en soit autrement.

Doroles : Je sais papa. Je serai de retour avant la nuit.

[Le train arrive en garde, Teddy en descend.]

Shérif Pickett : Une saloperie de meurtrier qui s’appelle Hector Escarton a descendu le marshal. Il est caché quelque part dans les montagnes. Dites donc vous, vous avez d’être le genre d’homme à relever les défis.

Un homme #1 : (Oui de la tête) : Qu’est-ce que tu en penses mon cœur ? Ca pourrait être marrant.

Une femme #1 : (Oui de la tête).

[Dans le bar du Mariposa Saloon, Teddy discute.]

Clementine : T’es nouveau, t’as l’air bien propre sur toi, je te ferai un petit prix.

Teddy : Ne le prenez pas mal mais j’aime mieux conquérir les faveurs d’une femme que de les payer.

[Teddy aperçoit Dolores sortant d’un magasin par la fenêtre.]

Un homme : Attends une seconde je le connais celui-là, Teddy ? Ouais ! La dernière fois, le gars m’a fait tout visiter. Ca roule pour toi Teddy ?

[Dolores fait tomber une boite, et L’Homme Noir la ramasse pour elle.]

Dolores : Vous être très aimable.

L’Homme en Noir : Une douceur, pas aussi douce que toi. Je suis navré mais j’ai d’autres projets pour ce soir Dolores. Bien le bonsoir.

[L’homme en Noir rentre dans le bar.]

Clementine : T’es nouveau, t’as l’air bien…

Un homme : Faites vos jeux messieurs, faites vos jeux.

[Le shérif ainsi que le couple ayant accepté de le suivre partent à cheval à la recherche de Hector.]

Shérif Pickett : Ouais, on dirait qu’est Hector est passé par-là.

Homme : Ca va vous prendre encore longtemps ? Ma femme veut qu’on rentre avant la nuit.

Shérif Pickett : Il est quelque part dans ces montagnes. Il battra comme un beau diable lorsque (balbutie…), lorsque…

Homme : Shérif ?

Femme : Il y a quelque chose qui ne va pas, je veux qu’on nous ramène en ville, tout de suite.

[Lee Sizemore est au laboratoire avec le shérif.]

Lee Sizemore : Putain, mais qu’est-ce qui déconne ? Tu l’avais mis à jour et voilà qu’on se retrouve avec épileptique géant et abruti. Tu peux m’expliquer ce que c’est ce putain de bordel ?

Bernard : J’en sais rien.

Lee : Super, voilà ce qu’on rêve s’entendre dire par son programmateur en chef.

Bernard : On a pas encore affiné le diagnostic. Il est clair que son comportement est quelque peu aberrant.

Theresa : C’est un putain d’euphémisme Bernie. Tes hôtes tombent malades, ils se perdent, c’est complètement grotesque. Ce serait un problème de mise à jour ?

Bernard : Possible mais pas avéré.

Theresa : Imaginons qu’on est dans le second cas de figure, combien d’hôtes as-tu mis à jour jusqu’à maintenant ?

Bernard : Je dirais 10% de la population.

Theresa : Ok ! On désactive les hôtes mis à jour jusqu’à ce qu’on trouve la solution.

Lee : Attendez, vous vous foutez de ma gueule ? Ca fait deux-cent hôtes dispatchés dans une douzaine de scénaris activés.

Theresa : Les visiteurs perturbent vos précieux scénaris tout le temps quand l’envie leur prend de tuer ou de baiser.

Lee : Quand ce sont eux qui en ont envie. On vend de l’immersion complète dans une centaine de lignes narratives interconnectées. Une putain d’aventure de tous les instants. Si on supprime un personnage, globalement la narration s’en accommode, si en supprime 200 d’un seul coup, c’est le bordel total. Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On ferme la boutique ? On leur offre des bons d’achats ?

Bernard : Magnifique ! Ton expression quand tu es en colère et que tu essayes de te contrôler, les petits muscles au-dessus des sourcils forment une arche. Très distingué. Tu veux bien que je l’enregistre ? J’aimerais montrer ça à mon équipe.

Theresa : Non Bernard, je ne veux pas.

Bernard : Oh voilà tu le refais.

Theresa : Il y a 1400 invités dans le parc actuellement. Il faut que je sache s’ils sont en danger.

Bernard : Son code machine est intact donc il ne peut pas faire de mal à un visiteur, pas plus qu’il ne peut faire de mal à une mouche. Tout ce dont il est capable c’est de faire ça.

Theresa : Très bien Bernie. Etablis ton diagnostic. En attendant, s’il y a le moindre éternuement hors-scénario, je veux être mise au courant.

[Dans une maison, plusieurs hommes et femmes s’amusent.]

Un homme #1 : C’est un truc de folie, ce paladin.

Un homme #2 : Ici, c’est basique, niveau 1. C’est quand tu sors de la ville que les vrais trucs de folie commencent. C’est là que mon pote Teddy intervient. C’est un genre de guide.

Un homme #1 : Tu veux que je te dise, il me fait flipper ton pote.

Un homme #2 : Laisse tomber, il nous guide dans les caniums, si on se fait chier, on s’en sert comme plateau de mal trappe.

[Un couple et son enfant arrivent non-loin d’où Doroles est en train de peindre.]

L’homme : Je crois qu’on n’est pas censé traverser la rivière. C’est pas des choses pour Jacob.

La femme : On ne voudrait pas vous déranger.

Doroles : Vous ne me dérangez pas. C’est si beau ce paysage, on dit toujours que c’est dommage que je sois la seule à en profiter. Ils viennent là tous les jours (les chevaux). Tu veux les voir de près.

L’homme : Hmm, hmm…

Doroles : N’ai pas peur ils sont très gentils. Tends la main bien à plat. Ils sont beau n’est-ce pas ?

Jacob : Toi aussi t’en es un ? T’es pas réelle ?

Doroles : (Rires) : Il faut que j’y aille maintenant. Le soleil est presque couché. Vous devriez rentrer aussi, il y a des bandits dans les collines.

[Peter Abernathy rentre les chevaux quand il tombe sur la photo d’une femme. Dolores rentre chez-elle et trouve son père qui s’interroge dessus.]

Dolores : Je t’ai fait attendre papa ? Je t’avais dit que je rentrerais avant la nuit.

Peter : Je l’ai trouvée dans le pré aujourd’hui.

Dolores : Ca ne me dit absolument rien.

Peter : Mais où est-elle ? Tu as déjà vu un endroit comme celui-là ?

Dolores : Ca ne me dit absolument rien. Je vais aider maman à faire le diner.

[Lee et Theresa sont dehors.]

Lee : On a eu la même idée. J’ai eu envie d’un petit peu de soleil avant d’aller me coucher. Alors, vous finissez quand votre rotation ?

Theresa : Si les entrées en matière de vos scénaris sont aussi nuls, comment avez-vous fait pour avoir le job ? Dites ce que vous avez à dire.

Lee : D’abord je voudrais m’excuser si je donne l’impression d’être agressif et je voudrais qu’on parle de la mise à jour.

Theresa : Le problème a été résolu.

Lee : Il y aurait jamais dû avoir de mise à jour. Ford et Bernard les rendent sans cesse de plus en plus réels mais croyez-vous que c’est ce que les gens veulent ? Vous auriez envie de croire que votre mari baise vraiment une fille sublime ou que vous venez de trucider quelqu’un pour de vrai ? Cet endroit fonctionne parce que les invités savent que les hôtes ne sont pas réels.

Theresa : Qu’est-ce que vous suggérez exactement ?

Lee : Ne plus faire de mise à jour du tout. Peut-être aller jusqu’à les rendre moins performants mais plus gérables.

Theresa : Les lobotomiser en quelque sorte.

Lee : Pensez à tous les avantages que ça implique en termes de délais de conception, de maintenance, de coût, sans parler du facteur Docteur Ford. Il va poursuivre ses démons jusqu’à aller droit dans le mur. Je veux dire personne le respecte autant que moi mais…

Theresa : Personne ne, personne ne le respecte… La négation se compose de l’adverbe « ne » après le sujet et avant le verbe.

Lee : Je disais donc…

Theresa : Vous vouliez dire que si notre patron théméraire se plantait, vous en tireriez profit pour faire évoluer votre carrière.

Lee : Ecoutez, il est grand temps de changer les têtes pensantes. Je voulais que vous sachiez que vous avez tout mon soutien et que j’ai compris que l’intérêt premier de la société pour cet endroit va bien au-delà de permettre à des trous du cul pétés de thunes de jouer au cow-boy.

Theresa : Et moi qui croyais que vous n’étiez bon qu’à écrire de petites narrations perverses. Mais vous avez raison, cet endroit représente une chose pour les visiteurs, quelque chose d’autres pour les actionnaires et une troisième bien différente pour l’équipe dirigeante. A votre avis, quel est l’intérêt premier du parc pour l’équipe dirigeante ? Vous êtes assez fûtés pour comprendre qu’il y a un plan à terme mais pas assez pour savoir lequel. Vous savez en quoi votre soutien me serait utile ? Quedal ! Allez dormir monsieur Sizemore, vous avez pleins de trous du cul pétés de thunes à faire jouer demain.

[Musique de piano – Maeve est dans le Mariposa Saloon.]

Kissy : Tu te couches tôt Maeve.

Maeve : Je me sens pas dans mon assiette. Clementine peut me remplacer.

Kissy : Donnes-lui.

Barman : T’oublierais pas quelque chose Kissy ?

Kissy : Je commence à me dire que t’as un faible pour moi.

Barman : Ah, c’est parce que je sais que t’as un côté brave paysan. Dis-moi quel côté c’est et je fouillerais l’autre côté. Hmmm Hmmm !

[Dehors…]

Kissy : Mouais ce côté-là, il va te casser la gueule. Je te l’ai déjà dit j’ai rien…

[Il se retourne et tombe face à L’Homme en Noir qui lui tranche la gorge.]

[Bernard est avez le shérif, il regarde une photo d’un jeune enfant.]

Bernard : T’es comme neuf, hein ? J’envie parfois ta faculté d’oublier.

[Elsie entre.]

Elsie : On a un gros problème avec un des hôtes.

[Walter attaque quelque part des gens.]

Walter : Je crois que celui-là il a encore une petite soif. Tu vas pas crever ce coup-ci Arnold. Y a rien qui peut me dézinguer. Vous en aurez pas, c’est pas pour vous. Je me suis trouvé encore une bouteille. T’es en pleine croissance petit gars, en pleine croissance. Mais oui petit gars.

[L’équipe de Ashley arrive.]

Homme du laboratoire : Encore un.

Ashley : Il a deux visiteurs là-dedans. Moi je vais leur parler et vous, débrouillez-vous avec ça.

Elsie : En fait, il est prévu qu’ils s’attaquent les uns aux autres mais seulement si un visiteur les emmène sur le scénario de la Syra. Et Walter est toujours partant.

Bernard : Et ben Walter en a peut-être eu marre d’être toujours partant.

Theresa : Donc ça veut dire que l’incident du shérif, n’était pas une occurrence isolée.

Bernard : Ouais, c’est plutôt une bonne nouvelle. Ca confirme que le problème vient de la mise à jour. On va pouvoir les rappeler, les nettoyer, les remettre en service.

Theresa : Parce que tu crois que je vais cautionner la remise en service de ce machin psychopathe.

Bernard : Il est programmé pour être psychopathe. Walter tue des hôtes sans arrêt. Je conviens que sa méthode d’aujourd’hui est un peu surprenante, mais aucun visiteur n’a été blessé.

Theresa : Les hôtes sont censés rester dans leur boucle narrative et être conforme à leur script. Avec quelques improvisations mineures. Ceci n’est pas une improvisation mineure, c’est un bordel innommable. On rappelle tous les hôtes qui ont été mis à jour demain. On les inspecte soigneusement un par un et on met hors service ceux qui semblent défectueux.

Bernard : Et les scénarios ? Un rappel cette ampleur va tout bouleverser.

Theresa : J’ai demandé à notre ami hyperactif d’avancer le braque du saloon d’une semaine et de le rendre dix fois plus sanglant. Ca devrait nous donner la latitude de rappeler les hôtes qui restent et les visiteurs vont adorer.

Bernard : Pas sûr que Ford approuve.

Theresa : Moi non plus, c’est pour ça que tu as l’honneur de le mettre au courant. C’est toi qui a merdé Bernie. Juste retour des choses.

[Bernard va parler avec Ford.]

Robert : Ainsi nos créatures sont indisciplinées. Vous n’avez pas encore identifié le bug. Ca ne vous ressemble pas Bernard. A moins que vous ayez trouvé d’où ça vient et que cette découverte vous dérange.

Bernard : C’est le code que vous avez ajouté, les rêveries, il comporte…

Ford : des erreurs. C’est le mot que vous ne vouliez pas utiliser ? Ne soyez pas gêné, vous êtes le produit de milliards d’erreurs. L’évolution a forgé la totalité de la vie consciente présente sur cette planète au moyen d’un seul outil, c’est l’erreur.

Bernard : J’avais la vanité de croire que notre démarche était ici plus méthodique. Je suppose que l’aveuglement est l’un des bienfaits de la sélection naturelle.

Ford : Tout à fait. Evidemment, nous avons réussi à échapper à l’emprise de l’évolution, n’est-ce pas ? Nous sommes capables de guérir toutes les maladies, de garder même les plus fragiles d’entre nous, mais un beau jour il est possible que nous puissions ressusciter les morts, et demander à Lazar de sortir de ses spectres. Vous savez ce que ça signifie ? Que nous sommes au bout de la route. Qu’on ne pourra jamais mieux faire. Ca signifie aussi qu’il faudra laisser le plaisir de faire une ou deux erreurs.

[Kissy est gravement blessé mais vivant entre les mains de L’Homme en Noir.]

L’Homme en Noir : Environ trois litres. C’est la quantité de sang que je t’ai laissée. Si t’en perds encore tu crèves. Mais pour l’instant je te tiens, tu vas me donner des réponses pertinentes.

[Il essaye de s’échapper mais est bloqué.]

L’Homme en Noir : (Rires) : Ahaha !

Kissy : Qu’est-ce que vous me voulez ?

L’Homme en Noir : Le jeu, tu connais bien ? N’est-ce pas Kissy ? Celui-ci est un peu complexe.

Kissy : Je suis pas un joueur, je suis croupier.

L’Homme en Noir : Où est-ce que t’as été cherché que t’allais jouer ? T’es du bétail, un bout de décor. C’est moi qui joue, les autres viennent là pour prendre leur pied, dézinguer deux trois indiens. Mais ce jeu à un niveau plus profond. Tu vas me montrer comme on l’atteint. Les anciennes civilisations étaient d’une grande sagesse. C’est peut-être le moment d’approfondir ce que je sais de la tienne.

Kissy : Non, non, non !

[Dolores se réveille dans son lit, descend et voit son père.]

Dolores : Bonjour papa, bien dormi ? Tu n’as pas bougé de la nuit.

Peter : J’avais une question. On a pas le droit de la poser cette question. J’ai obtenu une réponse, qu’on a pas le droit de connaitre.

Dolores : Papa, qu’est-ce qui t’arrives ?

Peter : Voudrais-tu connaitre cette qqqq…es…t..i…o…nnn ?

Dolores : Maman ? Maman, viens tout de suite, au secours. Ne t’inquiète pas, je vais prendre soin de toi.

Peter : Tout de suite, faut que tu te sauves, va-t’en ! Tu le vois, non ? L’enfer est vide, tous les démons sont ici. [Il lui dit un secret dans l’oreille.]

Doroles : Surtout reste là, je reviens. Je vais chercher le docteur.

[Doroles part en vitesse à cheval mais arrivé là-bas elle retrouve Teddy et il y a un braque du saloon.]

Dolores : Vous êtres revenu !

Teddy : Comme je vous l’avais dit. Qu’est-ce qui ne va pas ?

Dolores : Il faut que vous veniez avec moi, mon père est malade.

[Le groupe de Hector arrive…]

Teddy : Il vaut mieux ne pas bouger.

[Lee est dans la salle de contrôle.]

Lee : Ca va aller, ça va aller, au prix d’efforts considérables et au détriment de mon sommeil, j’ai réussi à façonner les évènements de manière à inciter Hector à revenir en ville plus tôt. Oh, et j’ai aussi rajouté de la substance au pitch qui donne après avoir braqué le saloon. L’effet est glaçant, vous verrez.

Theresa : Je meurs d’impatience.

[Le braquage commence.]

L’adjoint du shérif : C’est le cheval du shérif espère d’enfoirés. [L’homme est tué.]

[Les gens fuient… Il entre dans le saloon.]

Maeve : Ca manque ni de banque ni de train dans le coin pourtant toi et tes enfoirés de peine-cul c’est nous que vous venez braquer.

Hector Escarton : Pourquoi on se générait ? Dans ce clapier, tout le monde vient satisfaire son vice. Je viens satisfaire le mien.

Dolores : Je dois rentrer auprès de mon père.

Teddy : Dolores, non !

[Teddy tire sur l’un des bandits pour aider Dolores mais il est également touché.]

Dolores : Teddy ?

Teddy : Je ne fais que passer. J’essaye d’avoir l’air galant.

Dolores : Teddy !

[A l’intérieur du Mariposa Saloon…]

Maeve : T’es qu’une raclure de sac à merde.

Hector : Je sais. Je sais qu’on pense tous les deux la même chose, quel que soit ton boulot, fais le bien.

[Il la salue et la quitte.]

Tenderloin : On peut pas être sûr qu’il y ait des trucs de valeur dans ce coffre. Moi je dis qu’on prend aussi cette jolie petite…pute. Au cas ou.

[Maeve le tue ainsi que l’un de ses amis.]

Hector : Le problème des gens honnêtes c’est qu’ils tirent comme des cons.

Armistice : Pourtant ils en font du raffut.

Hector : Vous me recherchez ? Je vais vous donner une petite leçon. Et la leçon c’est… [Il est tué ainsi qu’Armistice par l’homme qui a accompagné le shérif à sa recherche tout à l’heure.]

[Dans la salle de contrôle.]

Lee : Nom de Dieu.

[Devant les cadavres.]

L’homme : Regarde ça je lui ai fait exploser le cou. Sa copine je l’ai eue aussi.

La femme : (Rires) : Regarde là se tortiller.

L’homme : Fonce chercher le photographe. Faut que j’ai une photo de ça.

La femme : Oui, j’y vais.

[Dans la salle de contrôle.]

Theresa : Peut-être que vous entendrez votre pitch la prochaine fois.

[Dolores pleure devant le cadavre de Teddy.]

Dolores : Oh Teddy !

Teddy : Je vous aurais au moins revu une dernière fois.

Dolores : Il y aura beaucoup d’autres fois. Nous avons chacun notre chemin, les nôtres sont inséparables. Teddy ? Teddy ! Non ! S’il-vous-plait. On vient juste de commencer.

[L’homme fait sa photo.]

L’homme : Oh attendez, je prends son chapeau. C’est bon, allez-y.

[Elsie s’approche de Dolores.]

Dolores : S’il-vous-plait aidez-moi mon père est malade, il faut que je rentre à la maison, mais lui je ne peux pas le laisser seul dans la rue.

Elsie : Tout ceci ne sera bientôt qu’un rêve lointain. En attendant laisse toi aller à un profond sommeil sans rêve.

[Dolores s’endort.]

Elsie : On en a encore deux ici.

[Dans les laboratoires de l’entreprise.]

Theresa : On les a tous rappelés. On a les premiers résultats ?

Bernard : La plupart fonctionne normalement. En revanche, on en a un qui est réellement un problème.

[Peter réactive Dolores.]

Ashley : On la réactive.

Dolores : Ouhh ouhh !

Ashley : Cognition seulement, pas d’affection. A nous ma puce, tu m’entends ?

Dolores : Oui, excusez-moi je ne suis pas tout à fait moi-même.

Ashley : Parle normalement, sais-tu où tu es ?

Dolores : Je suis dans un rêve.

Ashley : C’est exact Dolores. Dans un rêve. Il peut déterminer beaucoup de choses. T’as envie de te réveiller de ce rêve ?

Dolores : Oui, j’ai affreusement peur.

Ashley : Tu n’as aucune raison d’avoir peur, si tu réponds à mes questions. Tu comprends ?

Dolores : Oui.

Ashley : Bien ! Commençons. As-tu déjà remis en question la nature de ta réalité ?

Doroles : Non !

Ashley : Un de tes proches alors ? Je pense à ton père.

Doroles : Il avait peur, son esprit était confus.

Ashley : Il t’a montrée une photo ?

Dolores : C’est exact.

Ashley : Avait-elle quelque chose de bizarre ?

Dolores : Non rien du tout. Elle ne me disait absolument rien.

[Bernard, Theresa et Ford interrogent Peter.]

Theresa : S’il est défectueux, il doit être éliminé. C’est ça la procédure.

Robert : Ne serait-il pas préférable de trouver pourquoi il agit ainsi en premier lieu madame Cullen ? Je vous en prie.

Bernard : Nous avons procédé à un diagnostic approfondi mais les résultats sont comment dire ? Déroutants.

Robert : Dites-moi qu’est-ce qui est arrivé à votre programme ?

Peter : Nous avons pleuré notre naissance d’être venu dans cette grande arène de fffeeuu.

Robert : Dites-moi avec vous accès à votre programmation précédente ?

Peter : Ouais.

Robert : Ouvrez-la s’il-vous-plait. Comment vous appelez-vous ?

Peter : Oh, monsieur Peter Abernathy.

Robert : Monsieur Abernathy, quelles sont vos motivations ?

Peter : Soigner mon troupeau, veiller sur mon épouse.

Robert : Votre priorité ?

Peter : C’est ma fille Dolores monsieur. Il faut que je protège Dolores. Je suis qui je suis grâce à elle et je ne veux pas, je ne veux pas qu’il en soit autre… Elle doit tout savoir.

Robert : Qui doit savoir ?

Peter : Dolores ! Ce qu’il lui faut, ce que vous lui faites. Faut que je la protège. Il faut que je l’aide, il faut qu’elle se sauve.

Robert : Très bien monsieur Abernathy. Ce sera tout.

Bernard : Ce comportement va bien au-delà du petit incident technique.

Robert : Accéder à votre version actuelle. Comment vous appelez-vous ?

Peter : Rose est une rose, est une rose.

Robert : Quel est votre itinéraire ?

Peter : Je vais rejoindre mon créateur.

Robert : Vous avez de la chance, qu’avez-vous à lui dire à votre créateur ?

Peter : Avec la main, malpropre du (Rires). Je ferais s’abattre sur toi une telle vengeance, sur vous deux. Je ferais de ces choses ce qu’elles seront. Je l’ignore encore mais elles feront l’épouvante de cette terre. Tu ne sais pas où tu es, n’est-ce pas ? Derrière les barreaux de tes propres péchés.

Theresa : Désactivation. Qu’est-ce que c’était que ça ?

Bernard : Je n’en sais rien, il n’est plus conforme, jamais ce comportement n’a été programmé.

Robert : Shakespeare. Si je me souviens bien nous avons utilisé cet hôte dans un certain nombre de rôles.

Bernard : Depuis que je suis avez-vous, il a été Abernathy pendant dix ans, et avant cela shérif pendant un certain temps et puis avant…

Robert : Le professeur.

Bernard : Ouais, le personnage d’un narratif d’épouvante, « Le repas ». Il était le chef d’un groupe sectaire installé dans le désert, devenu cannibale.

Robert : Il aimait citer Shakespeare, John Donne, Gertrude Stein, cette dernière était quelque peu anachronique, mais je n’ai pas pu résister.

Bernard : Des fragments de versions antérieures. Les rêveries ont dû lui permettre d’y avoir accès.   

Robert : N’ayez crainte Bernard, c’est notre ancien travail qui vient nous hanter.

[Stubbs réinterroge Dolores.]

Ashley : Ton père t’as dit quelque chose Dolores. Qu’est-ce que c’était ?

Dolores : Il a dit que je devais en parler à personne.

Ashley : Je ne dirai rien, c’est promis.

Dolores : Il a dit : « ces plaisirs violents auront une fin violente ».

Ashley : Ses mots ont-ils un sens pour toi ?

Dolores : Non. Il me semble que non.

Ashley : Nous as-tu déjà menti ?

Dolores : Non !

Ashley : Une dernière question Dolores : as-tu déjà fait du mal à un être vivant ?

Dolores : Non, bien-sûr que non.

[Des techniciens s’occupent de Peter.]

Un technicien : Renverse la tête en arrière Peter.

[Du côté de l’interrogatoire de Dolores.]

Technicienne : Nettoyage terminé. Ne croyez-vous pas que tout cela ait pu avoir un intact sur son code machine ?

Ashley : Pas sur notre Dolores préférée. Vous savez ce qu’elle a de spécial ? Elle a été réparée tellement souvent, qu’elle est pratiquement neuve. Ne vous fiez pas à son apparence. Elle est l’hôte la plus ancienne du parc. Vas-y ma puce dis-nous ce que tu penses de ton monde.

Dolores : Ce monde… Il y a des gens qui décident de n’en voir que la laideur, le désordre.

[Dolores sort de son lit et bonjour à son père, un autre père ayant un autre physique.

Dolores : Bonjour papa, bien dormi ?

Peter : Oh pas très mal. Tu sors faire un peu de peinture ma chérie ?]

Dolores : Je veux en voir la beauté, je veux croire que nos jours s’écoulent selon un certain ordre, qu’ils ont un but. Je sais que ce qui doit arriver arrivera [Dolores devant chez elle, frappe une mouche.]

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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